La légèreté de nos corps
MÉMOIRE DE RECHERCHE ET CRÉATION DE FIN D’ÉTUDE EN SCÉNOGRAPHIE, 2021
MÉMOIRE DE RECHERCHE ET CRÉATION DE FIN D’ÉTUDE EN SCÉNOGRAPHIE, 2021
C’est une exploration à la recherche d’une matière. Celle qui me permettra d’expérimenter et de faire moi-même malgré un corps contraint. Partant des matières légères, c’est sensible qu’elle s’est révélée. Évolutive, mouvante, semblable à un corps vivant.
“J’ai parfois l’envie irrésistible de toucher un objet, de sentir sa consistance, sa matière sous mes doigts. Cela peut-être la reliure d’un livre ou l’écorce d’un arbre, un bouchon de bouteille en plastique ou une pierre rugueuse. C’en est un réel besoin, presque une obsession.
Alors lorsque l’on nous a annoncé que nous pourrions expérimenter pour le projet de recherche et création, mon instinct a été de m’emparer de cette matière. De la saisir, de la sentir, de l’écouter, de l’éprouver, de la prendre à bras le corps. Ma matière ne tenterait pas d’imiter ce qu’elle n’est pas. Je veux l’utiliser pour elle-même. Partant des matières légères, c’est sensible qu’elle s’est révélée. Évolutive, mouvante, semblable à un corps vivant.
“C’est un cheminement à travers mes questionnements encore vacillants, de la légèreté aux matières sensibles. La matière est per^pétuellement mise en relation avec notre corps. Quelles parties du corps sont convoquées ? Sur quels organes agit-elle ? Quelles sensations sont provoquées ? Comment vont-ils dialoguer ensemble, s’influencer mutuellement, s’entremêler afin de n’être plus qu’un seul et unique corps ?
“J’ai parfois l’envie irrésistible de toucher un objet, de sentir sa consistance, sa matière sous mes doigts. Cela peut-être la reliure d’un livre ou l’écorce d’un arbre, un bouchon de bouteille en plastique ou une pierre rugueuse. C’en est un réel besoin, presque une obsession.
Alors lorsque l’on nous a annoncé que nous pourrions expérimenter pour le projet de recherche et création, mon instinct a été de m’emparer de cette matière. De la saisir, de la sentir, de l’écouter, de l’éprouver, de la prendre à bras le corps. Ma matière ne tenterait pas d’imiter ce qu’elle n’est pas. Je veux l’utiliser pour elle-même. Partant des matières légères, c’est sensible qu’elle s’est révélée. Évolutive, mouvante, semblable à un corps vivant.
“C’est un cheminement à travers mes questionnements encore vacillants, de la légèreté aux matières sensibles. La matière est per^pétuellement mise en relation avec notre corps. Quelles parties du corps sont convoquées ? Sur quels organes agit-elle ? Quelles sensations sont provoquées ? Comment vont-ils dialoguer ensemble, s’influencer mutuellement, s’entremêler afin de n’être plus qu’un seul et unique corps ?
Réponses dessinées à la question “C’est quoi la légèreté ?”
SOUTENANCE DE RECHERCHE
Mes pérégrinations et expérimentations ont donné lieu à ma soutenance de fin d’étude, performance d’une dizaine de minutes.Les spectateur.ice.s rentraient en faisant face aux moulages suspendus, avant de s’asseoir en bi-frontal de part et d’autre des rangées de feuilles de soie.
Des contenants réalisés en ce même papier et remplis d’eau étaient disposés le long d’un étroit couloir de fécule de pomme de terre, matière mi-liquide, mi-solide.
Encore en état de recherche, je tentais dans cette performance de me créer un corset, ou une armure, avec uniquement ces matières et sans quitter le couloir immaculé.