VÉNUS ANATOMIQUE








: Danse -  première en décembre 2023 au Grand Théâtre de Luxembourg
Concept, direction artistique, création et chorégraphie : SARAH BALTZINGER
Co-création et assistanat à la chorégraphie : ISAIAH WILSON
Co-création et performance : CHIARA CORBETTA, OCEANE ROBIN, MARIE LEVENEZ, CLARA-LOU MUNIÉ, SHYNNA KALIS
Composition musicale : GUILLAUME JULIEN
Dramaturgie : AMANDINE TRUFFY, SARAH BALTZINGER, ISAIAH WILSON
Recherche documentaire : ALEXANDRA JOLY, SARAH BALTZINGER
Assistant et répétiteur : BRIAN CA
Scénographie : MANON TERRANOVA
Création lumière et régie plateau : THIBAULT DUBOURG
Body sculptures : MANUELA BENAIM
Production et administration : THÉO BERGER
Distribution internationale : VINCENÇ MAYANS – Palosanto Project
Stagiaire : EMA BERTAUD
”Vénus Anatomique est une pièce qui plonge cinq femmes dans un univers horrifique et absurde, entre étude anatomique et fiction féministe. Les spectateur.ice.s sont invité.e.s à entrer dans un univers muséal qui dévoile une collection de Vénus Anatomiques en cours de préparation, quasi identiques et « presque humaines ». En travaillant sur l’idée de pantins qui n’existent que dans le regard du public et qui ont pour seule missions une fonction macabre, anatomique et sexualisée, la notion d’uniformisation est poussée à outrance.” 


La scénographie s’empare avant tout d’une matière, la fibre végétale de sisal. Elle se déploie en de grandes suspensions monochromes, usine à cheveux des Vénus anatomiques aux allures d’abattoir.  Les corps se font petits et contraints aux côtés de ces imposantes présences. Statique au début, l’espace va pourtant se disloquer tandis que les vénus s’émanciperont et s’approprieront cette matière trouble.

 



 
Crédit photographique : STEEZ

 
Crédit photographique : BRIAN CA







 



Une exposition permet aux spectateur.ice.s de découvrir les objets des Vénus anatomiques, point de départ de la pièce. Figures de cire à taille humaine fabriquées au 18ème siècle, elle servaient à étudier l’anatomie humaine, couche par couche, de la peau aux organes les mieux cachés.

L’exposition prend appui sur les photographies des authentiques Vénus anatomiques, accompagné par des outils, moulages, mèches de cheveux et autres accessoires ayant pu servir à leur réalisation. Reprenant l’esthétique brute du spectacle, les éléments sont posés sur des bâches, escabeaux ou traiteaux, tandis que  d’autres sont délicatements enveloppés dans des sachets refermables. Conservation ou enquête, l’exposition sème le doute entre réel et factice.